Quel impact de l’IA sur la carrière des Milléniaux ?

Rédigé par : WebMaster

En tant que boomer, je vois les milléniaux réinventer les règles du jeu avec audace.

Article mis à jour le 17 juin 2024

L’impact de l’IA sur la carrière des Milléniaux : Un bouleversement générationnel à l’horizon

L’ère de l’Intelligence Artificielle (IA) redessine la façon dont nous vivons et travaillons, surtout parmi les milléniaux et la Gen Z, plus réceptifs à cette transformation. C’est ce que révèle une récente étude de PwC, qui analyse les attitudes et comportements de près de 54 000 salariés issus de 46 pays.

Pour les chefs d’entreprise français, l’IA est l’une des trois principales priorités. Cependant, ce point de vue n’est pas partagé par l’ensemble des employés, qui sont particulièrement préoccupés par l’impact de l’intelligence artificielle sur leur travail. Seulement 27% pensent qu’elle n’aura pas d’effet sur leur carrière dans les cinq prochaines années. Une perception plus prononcée dans les secteurs de la santé (37%) et le secteur public (36%).

Les nouvelles générations, cependant, ont une vision différente. Seuls 14% des membres de la Gen Z et 17% des Milléniaux pensent que l’IA n’aura pas d’incidence sur leur avenir professionnel. Une anticipation qui témoigne d’une approche plus proactive vis-à-vis du développement technologique.

L’IA, par ses capacités de traitement et de synthèse rapide d’informations, est plébiscitée pour son potentiel d’amélioration de la productivité. À l’instar des machines du 19e siècle qui ont soulagé les ouvriers de travaux pénibles, l’IA peut prendre en charge des tâches routinières et répétitives, libérant du temps pour des missions plus stratégiques.

Il existe néanmoins un décalage de perception entre les dirigeants et leurs employés. Les travailleurs qualifiés, plus confiants dans leur avenir, prévoient une évolution significative des compétences nécessaires à leur travail dans les cinq prochaines années. Ils sont convaincus que leur employeur les aidera à développer les compétences numériques, analytiques et collaboratives dont ils auront besoin.

Cependant, des méthodes de recrutement obsolètes peuvent entraver la mobilité des talents. Environ un tiers (35%) des travailleurs qualifiés admettent avoir raté des opportunités d’emploi faute de connaître les bonnes personnes à contacter pour postuler. De plus, 35% d’entre eux estiment avoir des compétences qui ne sont pas clairement mises en valeur sur leur CV.

La mise en place de marchés du travail axés sur les compétences pourrait remédier à cette situation. Selon une étude récente du Forum économique mondial en collaboration avec PwC, cette approche pourrait créer 100 millions d’emplois à travers le monde.

Les employés français, conscients des enjeux, reconnaissent l’importance de développer leurs compétences non techniques. Cependant, seulement 29% pensent que les compétences en matière d’Environnement, Société et Gouvernance (ESG) seront importantes pour leur carrière au cours des cinq prochaines années.

La conclusion est claire : alors que l’IA transforme rapidement le monde du travail, la préparation à cette évolution diffère selon les générations et les secteurs. Ce qui est certain, c’est que l’ère de l’IA est là, et que tous doivent s’y préparer, quelles que soient leurs perspectives. Le défi pour les entreprises sera de combler le fossé entre les attentes des employés et les exigences du futur numérique.